Questions aux séropositifs et ceux qui les aiment pour faire entendre notre voix
Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
1er novembre 2008 (papamamanbebe.net)
37 Messages de forum | | Votez pour cet article
Que faudra-t-il pour qu’on puisse vivre sans se cacher ? Doit-on en parler avec sa famille ?
Qu’est-ce qui a changé dans le regard de la société sur les séropositifs ? Qu’est-ce qui est le plus difficile aujourd’hui quand on vit avec le VIH ? Est-ce que cela sera mieux demain ?
Que dirais-tu à un jeune homme ou une jeune femme qui vient d’apprendre sa séropositivité ?
Avez-vous confiance en le progrès de la médecine ?
À quoi ressemblera ta vie dans 10 ans, en 2015 ? Y aura-t-il de meilleurs traitements ou un vaccin ? Est-ce que le regard de la société aura changé pour le meilleur ou pour le pire ?
Si tu es en France, que dirais-tu à un séropositif qui vit dans un pays où il n’y a rien pour se soigner ?
Si tu vis à l’étranger, est-ce que tu as les médicaments ? Comment fais-tu pour te soigner ?
Dans votre réponse, n’oubliez pas de vous présenter (âge, sexe, ville, pays, parcours, etc.).
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Forum de discussion: 37 Messages de forum
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
LIDY99 22ANS
LAVENIR POURMOI C DAVOIR D ENFANTS ; c ce ki me raccroche a la vie.G APPRIS KE JETAISEROPO EN 2003 JAVAIS 18 ANS, pour moi ma vie etai fini jetai inconsolable je me croyais condanne mon comcubin et moi sommes ensemble depuis 4 ans on a remonte la pente on sest soutenu, o a decider de se battre ensemble. ET LA DEPUIS JUILLET 2007 ON A COMMENCER LES DEMARCHES POUR FAIRE UN BB PAR AMP , on aura une maion lanees prochaine en location avec une chambre pour le bb. C LONG ET CONTRAIGAN MAI ON EN A TELLEMENT ENVIE...
SINON POUR LES PERSONNES SEROP EN GENERAL ; malheuresement je pense kil y aura tjs autan de discrimination ; et les traitement... G PAS CONFIANCE ; je pense ka long terme on risquera de developpe dautre maladie ( diabete...) a cause d traitement. LAVENIR NOUS LE DIRA...
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
slut lidi je repond a ton message parceque je me reconnais un peu moi j’ai 20 ans et demi et ca fait cinq ans que je suis au courant de ma seropositivite donc je n’ai meme pas eu le temps de courir les rue que je l’ai choppe j’aimerai aussi avoir un enfant,un seul pour pas prendre trop de risque ca me ferrai trop mal de contaminer mon futur bebe je pense meme que je tiendrai pas le coup bon le seul hique pour moi est que je suis en afrique au cameroun j’ai lu le message de ce cher monsieur qui est sero depuis 83 et je viens d,apprendre que mon pays est le berceau du sida ca fait mal mais bon quel importance donc les mentalite ici sont vraiment en arriere je n’arriv pas avoir un mec pourtant je suis tres jolie et metisse ce qui est un avantage ici les black adore ca c’est d’ailleur peut-etre pour cette grande baute qu’ils ont vite fait de me contaminer bref j’arrive pas a avoir mec parceque chaque fois que j,ai essayer d’en parler ils se sont barrer en vitesse et tres souvent avec des propos blessant meme quand ils essayait d’etre reconfortant donc me voila seul et triste pendant que mes copine se marient de gauche a droite avec bebe a l’appui ca fait tres tres mal mon bute en ce moment excuse moi cher ami seropo d’etre aussi longue c’est que ca me fait tellement du bien d’en parler avec vous donc permette moi de continuer svpje disais donc mon but en ce moment est de trouver un moyen de partir m’installer en europ et pouquoi pas au etat unis pour avoir acces au bon traitement et encore je ferai tout pour eviter d’en arriver au traitement parceque apparament il tut plus qu’il ne soigne il m’en’a fallu baucoup de temp pour en arriver la quand on m’a anoncer ma s+ par un test volontaire en dec 2002 je ne voulais pas croir que c’est vrai au point de n’avoir pas dis ca a mon partenaire de l’epoque et j’ai continuer a avoir des rapport non protege avc lui comment pouvai-je lui dire de mettre une capote alors qu’il m’avait envoyer faire ce test et qu’apres j’ai menti en lui disant que je ’n’avais pas ete aller cherche mon resultat il a eu un doute j’ai regler ca en lui demandant qu’on aille faire un test tout les deux il a refuser tellement il flippais et c’etait regler apres un an de relaction intense qund il m’a quitte ca m’a fait tres mal mais s, ’etait en meme temp un grand soulagement je pouvais enfin vivre sans avoir peur du jour ou il decouvrirai ca ensuite je continuai a vivre comme si c’etait une erreur medical mais c’est clair quand on vous sort un resultat + dificille decroire entierement que c ;est - donc finalement en juillet 2004 j’ai pris mon courage et j’ai refais mon test avec les encouragement de mon gyneco qui s’est comfirme + heureusement que mon gineco m’a soutenu en me disant que je pouvais vivre un vie narmal sauf que je devais me proteger pour eviter de chopper un autre virus plus violant apres ca j’ai continuer a vivre ma vie sauf que d’ici la j’ai augmente les ecces plus de sortir donc plus d’alcool,de petart et de cigarrete entre j,ai baucoup vayage en afrique j’adore les voyage je suis jamais aller en europ je sais je suis metisse mais mon italien de pere s’est barre depuis belle lurette donc nationalite camerounaise oblige et donc problem de visa en ce moment ou j’ecrit je suis au nigeria pour une semaine et ds ma chambre d’hotel il y a internet gratuit s’est d’ailleur comme que je me retrouve ds le le site et je constate que c’est tres interessant en tout cqa je me sens moins seul que ce matin et j’ai decide de prendre ma sante en main de ne plus boire d’alcool pas une goute ca, ca sera facil car j’aim pas du tout l’alcool,diminuer ma consommation de cigarret a maximum 5 clope par jour et pour les joins je diminu aussi ma dose parceque ca je ne veux pas arreter ca parti des chose qui me mette du baume au coeur surtout je ferai tout pour garder mon taux de cd4 a niveau jusqua ce que ces foutue chercheur de mes fesse trouve quelque de mieux qui me guerira et pas qui me tura plus vite que le vih merci a vous tous et bon courage en passant chapeau a toutces ancien seropo qui tienne le coup jusqu’ici et qui tiendront encore tres tres longtemps vous donnez baucoup d’espoir a la nvelle generation des seropo merci encore a vous tous et grooooos bisou.
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
Bonjour à tous, je m’appelle Adeline je suis en première ST2S au Lycée Paul Painlevé à Oyonnax, et avec d’autres élèves je réalise un dossier concernant le Sida et j’aimerais savoir si il était possible de prendre contact avec vous pour vous poser quelques questions pour compléter notre dossier. Si cela ne vous dérange pas merci de me contacter a l’adresse suivante : la-miss-du_01100@hotmail.fr (se sera anonyme) Merci d’avance.
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
bonjour a toi andréa ce petit message pour te raconter l histoire d un homme qui tout comme toi est séropo il l as appris alors qu il était en prison début 2003 tout comme toi bien que tres beau mec (c est mon avis lol) il étais persuader de faire fuir chaque femme qui l approcherais et a qui il révelerais sa séropo pour faire cours cet homme c est mon mari je l ai épouser en 2008 (derriere les barreaux) j ai fait le choix (meme si je ne le recommande pas aux autres) de vivre notre amour pleinement et sans aucune protection je l ai connut avec cette maladie je vis avec depuis ce jour pour le moment a mes derniers résultat j étais toujours séronégatif ce message ce n est surtout pas pour militer pour mon choix bien au contraire je clame le contraire mais juste pour que tu sache que le jour ou un homme t aimeras vraiment (je te promet qu il existe quelque part) ta séropo ne lui feras pas prendre ses jambes a son cou bien au contraire il resteras pres de toi et ce jour la tu remercieras les cons qui se sont enfuis d avoir laisser la place a celui qui te mérite mon homme est toujours derriere les barreaux il nous reste 2 ans a tirer ma plus grande peur c est que la maladie se déclare au cours de ces 2 ans la médecine de la prison en france je pourrais en écrire sur le sujet (oubli de donner le traitement etc) pour le reste je vis la vie au jour le jour plutot que de la mourrir jour apres jour personne de mon entourage n est au courant de cette situation leurs apriori sur le sujet ne m as pas donner envie de leur en parler bien au contraire je suis partis a 1000km sans prévenir qui que ce soit je préfere etre seule que mal accompagner alors garde espoir home ou femme nous ne sommes pas tous des laches et nous ne fuyons pas tous devant les problemes bises a toi et courage
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
1- ne ps en avoir honte pouvoir en parler librement 2- difficile de vivre avec le VIH. demain nn 3- de faire atention et de se proteger 4- non 5- ma vie comme les autre . oui pour les traitement et pour les vaccins .esperons le meilleur 6- qu il essaie de venir en france 7- non je ne vis pas à l etranger
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
Avenir : "chez nous" : difficile parce que ce n’est plus la mort qu’on attend mais la vie qu’il faut réaffronter , et beaucoup se laissent embarquer dans l’assistanat alors qu’à l’avenir les autorités refuseront de plus en plus des AAH ou des aides autres, parce qu’elles ne sont plus fondées sauf dans la tête de certains séropos s’imaginant que leur seule séropositivité leur ouvrira toutes les portes. Il serait temps d’y penser , à ces portes qui se referment quand la vie se réouvre, la vie n’est pas facile non plus. Ne pas penser à l’avenir est le meilleur moyen de couler. Dans certains pays d’Afrique, la situation est différente, la situation sociale est totalement hors de contrôle et la désagrégation en voie. Ce n’est pas parce que l’on manque d’argent par exemple que la France renonce à certaines aides vers des pays Africains, mais parce que cette aide censée servir aux malades ne peut raisonnablement plus continuer à être versé à certains pays qui recoivent l’argent et développent par derrière des politiques d’exclusion , de chasse aux homosexuels en Afrique musulmane mais pas seulement, chrétienne aussi etc....ou se trouvent détournées par des mafia locales etc....il vaut mieux agir par un droit d’asile en acceptant des réfugiés...avec les mêmes sommes ( mais là, comment dire, j’ai des doutes que nos mafias locales à nous, de Bercy, soient aussi généreuses....). L’irrationnel et la chasse aux boucs émissaires se déchainent dans certains endroits dans les pays débordés, la situation est calamiteuse, et il faudra un salut venu de l’extérieur pour ces pays là, laquelle ne viendra jamais avec l’image qui le sida véhicule encore chez nous . La situation des pays émergents est au contraire bien en amélioration. Pour ce qui est de la reprise de parole, pour l’instant, on n’entend qu’une chose dans le grand public : des séropositifs fayots qui disent exactement ce qu’ils croient que les gens veulent entendre, ou un discours unique : le manque de courage des séropositifs est également la cause de leur propre malheur : je parle ici pour désigner les séropositifs favorisés dans nos pays riches, et qui se cachent.
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
quel avenir ?j’espère que tt est mis en oeuvre pr que les sérops aient un avenir : recherche médicale, accès aux soins, insertion sociale...
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
l’avenir , pour l’instant cela va bien avec les traitements meme si d’autre organe fonctionne moins bien du aux traitements du vih, enfin que faire d’autre subir ... et ne rien dire, ne pas pouvoir se confier à personne, à sa famille aux amies faire toujours bonne figure à tout le monde , l’avenir me parait bien loin va t’on trouver un autre moyen pour iradie cet maladie ??
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
Que faudra-t-il pour qu’on puisse vivre sans se cacher ? Doit-on en parler avec sa famille ? Vivre avec le VIH se prononcer, c’est ce faire détruire de la société, il est mieux de vivre cacher, même sans en parler à sa famille Qu’est-ce qui a changé dans le regard de la société sur les séropositifs ? Qu’est-ce qui est le plus difficile aujourd’hui quand on vit avec le VIH ? Est-ce que cela sera mieux demain ? Le plus difficile aujourd’hui, on ne sait pas ce vas t’arriver demains. Ta vie est en dent de scie. Puis que tu vie avec une maladie qui ne se traite pas, mais plutôt qui allonger ton séjour sur terre. Que dirais-tu à un jeune homme ou une jeune femme qui vient d’apprendre sa séropositivité ? D’être courageux (se), moi avant mon poids était à 45 kg et aujourd’hui je suis à 80 kg, fait attention, en se préservant et vas dans un centre de traitement proche de toi. Avez-vous confiance en le progrès de la médecine ? NON À quoi ressemblera ta vie dans 10 ans, en 2015 ? Y aura-t-il de meilleurs traitements ou un vaccin ? Est-ce que le regard de la société aura changé pour le meilleur ou pour le pire ? je le dis toujours en prenant mon produit, ma vie peut s’arrêter du jour au lendemain Si tu es en France, que dirais-tu à un séropositif qui vit dans un pays où il n’y a rien pour se soigner ? ici en Afrique, c’est une grande lutte, et nous somme déshonorer. Si tu vis à l’étranger, est-ce que tu as les médicaments ? Comment fais-tu pour te soigner ? Oui, j’ai le médicament, mais le suivi n’est pas trop meilleur.
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
je prends la vie comme avant...J oublie pas qu il y a des cons comme avant...ils se dévoilent peut etre plus aujourd hui !!!lol
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
L’avenir pour les personnes seropositives et ceux qui les aiment
une invitation aux dialogues à parler de nos peurs, à partager nos malaises, les impressions de rejet et surtout nous encourager à vivre tous ensemble en paix comment ? En acceptant, que les personnes seropositives sont avant tous des personnes gentilles ou méchantes selon leur manière d’être, en évitant de leur mettre tant d’obstacle sur leur chemin, qui déjà est bien dur...le jour à jour mais je répète l’unique manière de se faire accepter c’est de parler de ce qui nous dérange, de ce qui nous fait mal et ne pas avoir honte d’exprimer nos sentiments même si les autres sont pas d’accord..... En résumé un avenir avec dignité, amour et tendresse cela aidera à augmenter nos forces face aux obstacles.
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
On doit en parler, mes fils sont adultes et ont vécu en sachant dès l’âge de 8 ans que mon compagnon était séropositif... Cela ne fut pas toujours facile et des thérapies ont été parfois très aidantes. Nous avons 49 ans et ce virus n’a pas entaché notre vie, excepté que pour un séropo, faire à manger est quasi impossible car il n’a jamais faim et que rapidement, les traitements (depuis 20 ans) ne permettent plus de travailler dans des conditions normales, je dois donc faire le lien avec le social assez souvent. Au niveau de ses parents, ils ont enterré leur fils dès l’annonce du HIV (1982) et, entant que compagne et mère, je ne puis pas accepter leur attitude : les enfants que nous avons élevés ensemble n’existent pas et ils profitent de ma capacité à subvenir aux besoins de leur fils sans cesser de me critiquer ( ils sont très riches mais réduisent leur fils à un minimum vital de l’AAH + 500 euros par mois), moi, je ne suis qu’institutrice... Du côté de ma famille, mon père étant médecin hospitalier, c’est grâce à lui que mon compagnon a pu accéder à des traitements alors qu’il développait un sida arc en 1987. Dans mon milieu professionnel, les collègues ont souvent été au courant de la maladie de mon compagnon et j’ai pu me rendre compte de l’ignorance de la réalité du HIV chez les enseignants, je n’ai presque jamais ressenti de rejet de leur part, par contre, mon compagnon ne parvient pas à avoir des relations sociales ou amicales avec des personnes qui sont dans la vie active. Pour moi, j’ai du renoncer à avoir un autre enfant mais nous nous connaissons depuis l’âge de 14 ans et cela fut plus aisé. J’ai vu la souffrance engendrée par les traitements tant chez lui que chez de petits élèves ou à l’hôpital. Il n’y a guère d’avenir pour les séropositifs à moins qu’ils n’aient une discipline personnelle forte leur permettant de faire face à la lourdeur des traitements et soient entourés affectivement. on espère toujours un traitement miracle pour ne pas devenir diabétique ou autre chose mais c’est dur. Pour une personne apprenant sa séropositivité, ne pas baisser les bras ( plus facile à écrire qu’à faire, mais un ou une amie sera une aide précieuse pour faire face à la complexité des démarches à accomplir, le fait de vivre dans une famille aussi car on se bat tous ensemble, ilfaut surtout trouver des interlocuteurs valables (médecin, thérapeutes, assistantes sociales, des vrais amis...), cela n’est pas évident. il faut aussi que tu n’hésites pas à aborder tous ce qui te pose problème au quotidien avec ton toubib pour qu’il puisse ajuster les traitements et avoir une hygiène de vie correcte (entretenir santé et corps) car tu es plus affaibli. Bref, le réseau relationnel est esssentiel.
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
Bonsoir,
Etant instituteur en exercice à plein temps et séropositif depuis 1992, j’ai lu attentivement le témoignage que tu as fourni sur ton compagnonnage avec un séropositif. J’avoue que les points sur lesquels tu mets l’accent sont en effet essentiels : tout particulièrement la question de l’entourage.
Ce que tu dis de ton mari séropositif me touche profondément. Je suis seul, ne suis pas marié et ai un entourage, c’est vrai, mais qui est assez défectueux. Il s’agit de ma mère qui a 93 ans et qui donc assume sa vieillesse avec ce que cela veut dire de repli sur soi-même assez naturel, de mon frère qui en 50 et qui a des difficultés à assumer le fait que je sois séropositif et, de plus, amoureux d’un "sans-papiers" (séronégatif, lui) qui a tendance à se saisir de mes difficultés affectives. C’est un entourage...
Et même s’il est assez défectueux, je suis conscient qu’il serait difficile, dans mon état, que je m’en passe. Car la solitude, c’est ce qu’il y a de plus lourd à porter,avec cette maladie, qui tend à en exacerber le sentiment.
Sans soute en raison du silence social qu’elle porte avec elle.
Je connais un peu, dans cet entourage, le système de relégation auquel a été soumis ton mari, par sa famille. Car en fond de tableau, mon frère a quand même tendance à récupérer de l’équilibre en me stigmatisant. Depuis qu’il a jugé ma liaison avec ce "sans-papiers" fatale, il a creusé le fossé et bloqué le dialogue entre nous...Et petit à petit, il fait en sorte que lui seul dispose de l’autorité dite "familiale" (patrimoine,...)
Je ne suis pas à sa charge, et heureusement. J’ai su, malgré des temps de dépression très durs, conserver mon emploi et en retrouver l’exercice (deux ans de congé de maladie). Ce que tu dis à propos du point de vue du milieu enseignant sur la séropositivité correspond à ce que je peux moi-même appréhender. Beaucoup de méconnaissanc. Mais pas de fermeture.
Quant à moi, on ne sait pas que je suis séropo dans mon milieu de travail. Je suis intit remplaçant sur une zone. Je suis amené à voir beaucoup d’enfants et pas mal de collègues. Tout le monde me connaît très bien, j’aime ce métier, j’aime ce milieu. Je lui dois beaucoup dans mon ouverture à la vie depuis l’âge de 20 ans (époque où j’ai débuté le métier, dans un quartier difficile). Par ailleurs, je compense une partie de mes frustrations intimes dans un engagement actif au Resf (plusieurs de mes collègues proches participent à ce mouvement...) J’ai donc la chance, c’est vrai (mais une chance liée au combat que j’ai mené assez seul) de dialoguer, d’avoir une vie intellectuelle et de plus en plus militante dans l’environnement enseignant. C’est certainement de cette manière que je ne fonce pas dans le vide qui a tendance attirer beaucoup de seropositfs (et je suis un peu passé par là). Car il est bien vrai que sans des motivations venues de l’extérieur, nous n’aurions guère tendance à nous faire à manger...
Toujours est-il que j’ai beaucoup apprécié ton message et la chaleur humaine qu’il contient.
Jean-Pierre
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
Bonjour Jean-Pierre,
Ton témoignage (comme beaucoup d’autres) m’a beaucoup touchée... Je vais avoir 33 ans (samedi.. le 1er décembre.. et oui !!! est-ce un signe ?.. je me plais à y croire en tous cas), et je suis séropo l’âge de 20 ans, depuis 1995. Sous trithérapie depuis un peu plus de 3 ans. Je vis seule et je n’ai pas d’enfant.
Avant de commencer ma trithéraphie, je bossais à plein temps comme secrétaire médicale dans un cabinet de radiologie. Beaucoup d’heures supp’et de surcroît dans un service très "speed" avec beaucoup de travail et d’énergie à déployer, tant physiquement que moralement. A la suite d’une grippe, mon état de santé s’est fragilisé, et un matin, je suis arrivée à mon boulot en pleurant. J’ai complètement craquée et suis allée voir ma secrétaire de direction et je lui ai tout dis. Que j’étais séropo et que ca n’allait pas. Elle a été formidable. M’a dit qu’on devait en parler à la seconde secrétaire de direction et à mon grand patron (ils étaient 12 associés)pour qu’ils puissent me "couvrir" pendant mon arrêt.
Naïvement, j’ai pensé que 3 semaines suffiraient à me remettre sur pied... ca a duré 2 ans ! J’ai annoncé ma séropositivité à deux de mes patrons dès le départ de mon arrêt maladie, et ils ont été tout simplement admirables !! Non seulement, ils m’ont dit de prendre le temps qu’il me fallait, mais en plus, ils m’ont dit mot pour mot qu’ils me gardaient "ma place bien au chaud" pour le jour où je souhaiterai revenir. Il m’ont également remerciée de la confiance que j’avais en eux pour leur avoir annoncé ma séropositivité, et m’ont dit que j’allais manquer au service et que jamais ils ne remettraient en compte mes compétence professionnelles.
Au bout de 2 ans d’arrêt, j’ai décidé de reprendre à mi-temps thérapeutique. Ils m’ont "offert" le poste que je voulais (dans un service bien plus tranquille : le standard téléphonique !), avec en plus les horaires que je voulais. Génial ! Seulement au bout d’un moment, j’ai commencé à m’ennuyer et j’ai cherché à revenir vivre dans ma bretagne natale. J’ai trouvé un remplacement sur Vannes, une semaine avant qu’ils aient besoin de moi. Là encore, mes patrons et secrétaires de direction ont été admirables ! ils m’ont laissée partir en trichant sur les dates de préavis, ils m’ont fait une superbe lettre de recommandation, et depuis (ca fait plus d’un an) ils prennent régulièrement de mes nouvelles.
J’ai travaillé 6 mois en remplacement à Vannes, le temps de trouver un appartement et de m’installer. Lorsque mon remplacement s’est terminé (c’était un plein temps, et là aussi on n’avait pas le temps de s’ennuyer) mes nouveaux patrons m’ont proposé un mi temps. J’ai refusé. Je leur ai parlé de ma séropositivité et que j’aspirai aujourd’hui à autre chose : déjà prendre quelques semaines de vacances pour récupérer et profiter de ma famille (qui sont tous au courant de ma séropositivité et qui réagissent plutôt bien, et même très bien pourla plupart) et ensuite, consacrer le temps et l’énergie que j’ai à la prévention Sida (je travaillais avec une association dans mon ancienne ville (clermont ferrand)lorsque j’étais à mi-temps thérapeutique) en faisant de la prévention dans les collèges, lycées, auprès des futurs personnels soignants. J’ai fais des témoignages pour les jounaux locaux, à la radio.. j’ai donc cherché une association sur Vannes en arrivant, mais RIEN ! pas une asso ! Il me paraissait alors vital de créer quelquechose. Là aussi mes patrons ont été très compréhensifs et m’ont dit que si je souhaitais revenir un jour qu’il fallait que je les appelle parce qu’ils seraient heureux de me ravoir auprès d’eux.
Seulement voilà, avec les nouvelles lois, ca devient de plus en plus difficile de faire de la prévention. D’autant plus sur le morbihan où le conseil général est moins que généreux envers les subventions aux associations de lutte contre le sida. Bref, je me suis cassée sur le nez sur toutes les portes (il y a bien Aides à Lorient, mais ils sont rien prêts à faire sur vannes...). En ce moment, j’attends beaucoup d’une personne faisant partie de l’association Résonance à Lorient (antenne de sidaction dont l’objet est d’accompagner les personnes séropo dans l’emploi ou la formation). Affaire à suivre... en tous cas, une chose est sûre, je ne lacherai pas l’affaire !
Et comme tu l’as dis très justement, agir est ce qui permet de ne pas foncer vers le vide. S’investir dans quelquechose permet d’aider à avancer et à tenir !!!
Depuis septembre, je me suis mise à l’aviron ! et c’est génial ! j’ai la chance d’aller assez bien pour pratiquer un sport et ca m’apporte beaucoup de bien être ! En fait, j’ai la chance d’avoir des passions, et j’essaye de les vivre à fond ! j’adore faire des photo d’animaux, alors j’arpente la nature pour en faire (ca me motive à me bouger de chez moi !).. et souvent l’appétit revient après s’être dépensé un peu..
Parrallèlement à tout ca, je viens de créer une association qui a pour but de promouvoir les instruments du monde, et les cultures des peuples qui leurs sont associés (asso essentiellement basée sur le Didgeridoo, instrument de musique aborigène). On va travailler pour présenter des spectacles autours de légendes celtiques ou aborigènes, ou autres, avec musique, joie, partage et respect. Notre devise est "Pour le partage des cultures, dans le Respect de la Terre". Il existe beaucoup d’asso de ce type en france (toutes reliées par notre passion pour le didgeridoo), et nous nous connaissons tous. On organise des rencontres nationales et on organise des évènements pour défendre diverses causes.
j’ai très vite parlé de ma séropositité sur le forum qui nous relie, et j’ai recu beaucoup de messages de soutient. A ce jour, je n’ai jamais connu de discrimination auprès de toutes ces personnes. Mais en plus, c’est eux qui me donnent beaucoup d’énergie pour continuer d’avancer avec le sourire ! (parce que malgré tout ce que je fais, je suis souvent submergée par la fatigue..)
D’ailleurs, les membres de mon association et d’autres associations du même type sont très motivés pour participer au sidaction prochain, et la personne qui gère le forum ne manque jamais le 1er décembre et le sidaction pour en parler ! évidemment,à chaque fois, j’en ajoute une couche !!! héhé !!!)
Je suis désolée, Je viens de me rendre compte que je me suis un peu lâchée sur la longueur à raconter ma vie...
Le message que je souhaiterai surtout faire passer, c’est qu’il ne faut jamais baisser les bras, croire aussi que les autres peuvent être prêts à accepter notre séropositivité, et ne jamais oublier que nous aussi ont a le droit au bonheur ! Essayer de vivre au plus près de ses rêves, même si le combat est parfois très difficile. Ca vaut le coup.
J’aurai bien voulu répondre à tous les témoignages mais c’est impossible. Simplement merci à tous de faire partager vos ressentis, et plein de bonnes vibrations bretonnantes à tous !
Sabrina
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
Sabrina, Je réponds à ton message qui m’a bien réconforté, dans la mesure où il traduit un résultat plutôt heureux de l’espoir qui m’a longtemps habité et qui a tout de même permis à ce que ma survie ne se sente pas totalement condamnée à l’illusoire.
J’espérais en effet que, progressivement, les séropositifs et séropositives (les autres et moi-même) puissent revivre au sein de la société sans avoir à subir la stigmatisation, la discrimination dégradante. Ton témoignage (et le mien aussi, dans la mesure où j’exerce mon métier d’instituteur après 15 ans de maladie), celui d’autres qui ont parlé ici ou ailleurs, tendent à prouver que ce si ce n’est pas facile, ce n’est pas impossible.
Dans ton témoignage, il est intéressant de noter que la sincérité dont tu as fait usage auprès de tes employeurs a finalement permis qu’ils te reconnaissent sans chercher à te "déclasser". Je ne pense pas qu’il faille nécessairement en conclure que c’est la règle générale, mais cela mérite d’être relevé, dans la mesure où l’idée que l’on se fait de "notre perception extérieure de la maladie", n’est peut-être plus aussi paralysante qu’elle a pu l’être, en d’autres temps. En ce qui me concerne, l’administration académique a fait preuve d’une ouverture assez comparable à celle que tu mentionnes relativement aux employeurs. C’est quelquefois dans le périmètre proche que les préjugés sont les plus actifs et qu’il faut se méfier de ce que l’on peut dévoiler de cette maladie (pour moi, instit, c’est évident)
Le fait, aussi que ton entorage immédiat l’ait bien accepté, joue un rôle déterminant dans ton positionnment à l’intérieur de l’ensemble de la vie sociale.
Je suis heureux que tu puisses ainsi fourni sur le site une image plutôt rassurante des possiblités qui se sont offertes à toi et qui peuvent s’offrir à d’autres.
Tu soulignes un de mes propos : agir est ce qui permet de ne pas foncer dans le vide. Et tu l’illustres par tes propres engagements et tes recherches de solidarité associative à Vannes et autour de Vannes, dans un contexte politico-social encore plus sinistre que celui qui parcourt le paysage français dans son ensemble.
Je t’entends aussi, parler de fatigue. Oui ! Malheureusement. Je crois que c’est un ralentisseur important pour tous les séropositifs. Nous sommes, sur ce point vulnérables, vraiment. Et la médecine ne semble pas vraiment être capable de cerner ce paramètre dans ses essais thérapeutiques (peut-être, n’y tient-elle pas vraiment , pour des raisons qui tiennent à des questions de prises en charge hors du champ médical...). Je sais, quant à moi, qu’après la journée de travail passée avec les enfants (journée déjà difficile de l’avis de tous les collègues), je suis, la plupart du temps, H.S. Personne ne comprend que je ne puisse me rendre à des réunions le soir. Mais la raison est là... toute bête, je n’ai plus d’énergie.
Tu t’es lâchée, dis-tu... C’est tant mieux.
Les bonnes vibrations bretonnes que tu envoies, je les reçois. Je les reçois d’autant mieux que je le suis un peu breton par mon père.
Cordialement.
Jean-Pierre
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
J P,vas sur google ou exalead et tappes :"royal raymond rife"....après.... tu peux aussi chercher à ;"argent colloidal"....balances largement le message.... ton étonnement atteindra son paroxisme !!!!bonne chance... Al...un ami qui nous veut du bien !!!!!!!!
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
expliques toi ???
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
J’ai lu tous les liens ou presque auxquels tes "mots" renvoyaient.... J’attends encore l’étonnement paroxystique ! Tu veux nous faire prendre de l’argent colloidal pour nous aider à lutter contre l’infection ? Un peu de recul... de recherches.... Je n’ai trouvé nulle part l’indication claire et avérée d’un effet positif dans le cadre du HIV !
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
je pense que ce qu’il faut pour que l’on puisse vivre sans se cacher c’est etre fort interieurement et ne pas avoir honte de soi meme malgre le regard cruel des "sots" c’est une barriere a traverser et pour cela il faut du courage, peut etre que les personnes ayant ce courage peuvent montrer aux autres qu’il faut pas avoir peur ni honte.... de soi meme si on est pas parfait.
Je pense que ce qui commence a changer sur le regard de la societe sur les personnes 0 positives, c’est l’INFORMATION, VOIRE QU’IL EXISTE DES COUPLES O DISCORDANTS ET TOUT VA BIEN, que l’on peut vivre malgre les differences et que l’on peut avoir meme un enfant... cela est un grand pas si on regarde en arriere....dans le temps....
Je crois que le plus difficile c’est le cote psycologique la peur, de se montrer tel quel, la fatigue due a la maladie...., les limitations parfois difficiles a accepter, les continuels traitements et revisions medicales.... J’espere que la science avancera suffisement pour diminuer les visistes chez le doc.... due a des nouveaux medicaments....et il y aura plus d’aides economiques pour augmenter la qualite de vie des malades....
moi je lui dirais avant tout de bien s’informer ensuite de prendre son temps de digerer ce qui lui arrive, et une fois digerer recommencer a vivre, c’est pas la fin du monde.... mais cela c’est pure teorie chaque personne est differente et c’est pourquoi je pense que parler avec des personnes ayant le meme probleme, cela rend le probleme moins grave et plus surmontable, on se sent moins seul peut etre ?....
le progres, je pense que c’est comme tout, si on le "secoue" pas il bouge pas ou bien trop lentement, si on proteste pas et on se manifeste pas, c’est comme revenir a penser... bah, cela peut attendre .....je pense que plus de gens seront sur la labeur et plus de specialistes seront interesses plus il y aura des possibilites de trouver un vaccin..... mais comme tout dans la vie, il faut bouger !!! pour ceuillir il faut semer.....
bofff, moi le futur comme quoi, on peut pas predire.... j’ai pas une baguette magique je crois que vivre un jour a la fois c’est deja suffisemment difficile sans pour autant se tracasser en plus de l’avenir, ce qui est clair c’est que les decisions du present affectent l’avenir, cela il faut le tenir en compte.... mais si on se leve tout les jours et on bouge un petit grain chaque jour je crois qu’au bout d’un an on aura plus de chance d’obtenir ce que l’on veut, au lieu de rester dans son coin a se lamenter et ne rien faire pour changer la situation.....
un bisous a tous bon noel 2007 rosalinda
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
Pour vivre sans se cacher, c’est diffilcie, et cela prendra encore du temps ;
Il y’a toujours un avenir, donc la première chose que je dirais c’est que nous ne devons pas désespérer ; Le désespoir est le début de notre perte ;
Pour le moment notre entourage est très mal informé au sujet de cette pandémie, et les en informer de notre sérologie ne nous avance guère ;les informer ne fait que créer en eux un regard de pitié, pourtant nous ne sommes pas à plaindre ;
les gens qui se sentent concerné par la maldie ont au moins un membre concerné par la maladie ; Le Vih n’est pas la pire des maladies, on peut vivre avec pendant des années ce qui n’est pas le cas du cancer ;
Et de toutes les façons , on n’a pas acheté cette maladie dans un marché, on n’a pas fait exprès pour se faire contaminer ; Alors pourquoi devons nous porter le malheur du monde ?
Il est mieux de garder son secret et d’avoir un hygiène de vie ; Se faire des amis au seins des associations qui peuvent comprendre et qui vivent la même chose que nous et vivre sa vie en se protégeant et en protégeant son entourage ;
Ce que je conseillerai à quelqu’un qui vient d’apprendre sa séropositivité c’est de rendre grace à Dieu, car plus tot on le sait , plus tot on se préserve et peut éviter des maladies opportunistes ; Or beaucoup parmi nous sont malades, et ont peur d’aller se faire dépister pour apprendre la mauvaise nouvelle ; Concernant le confiance au progès de la médécine , je dirais que le vih est devenu un leimotiv qui permet de vendre les préservatifs et des produits génériques et pas mal d’organismes se font des sous sur la pandémie. mais par ailleurs la science est en train de progresser et je pense que dans un avenir proche, on aura un médicament ;
Pour ce qui sera de ma vie dans 10ans , je n’en sais rien et ça ne m’intéresse pas de le savoir, Je profite intélligement et raisonnablement de l’instant et pour moi je sais que le meilleur est à venir ; et de toutes les manières on meurt toujours de qqchose et pas forcément du sida ;
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
Question complexe ! Je suis séropositive depuis 25 ans (nous avons remonté le fil de ma vie avec les médecins pour arriver à ce chiffre !) sous traitement depuis 18 ans. Le problème de la projection dans l’avenir a muté au fil des années. J’ai d’abord commencé par une longue phase de préparation à la mort. Pas facile, gros travail ! surtout avec deux enfants tout petits (séronégatifs) et pas de traitement hormis l’AZT. Accepter de faire le deuil de tous les futurs... Seconde phase : des traitements arrivent... les médecins ne pleurent plus en me parlant.... Le futur n’existe pas mais j’essaie de profiter vraiment du présent. Troisième phase, aujourd’hui : mon virus est sensible à de nombreuses molécules, mon traitement a stabilisé mon état sans trop d’effets secondaires et les séjours à l’hôpital s’espacent de plus en plus. Le corps médical n’hésite plus à m’inciter à faire des projets.... Et moi, je suis très perplexe. J’ai 50 ans (même si l’on me dit que je ne les fait pas) et d’un coup, je ne meurs plus ! Je dois faire des projets en plus ! Pourquoi pas recommencer à travailler pendant qu’on y est ! Après 20 ans d’invalidité, je ne vois pas bien quel boulot "correct" je pourrai retrouver... J’étais cadre plus supérieur que moyen. Tout ce que peux espérer comme boulot, c’est caissière... avec des revenus inférieurs à ma pension d’invalidité + la rente de ma mutuelle qui complète jusqu’au niveau de mon dernier salaire ! Quel intérêt de retravailler... Alors, je m’occupe... Je fais de petits boulots, par ci par là. Ce n’est pas à 50 ans que l’on se met dans une logique de construction de vie... Argh ! Je fais donc maintenant le deuil de ma mort prochaine tout en essayant de me créer un vague futur... Pas facile...
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
SALUT VALERIE J’ai été touché par ton parcours de vie , je suis dans le même cas que toi seulement avec un enefant ce qui ne change pas beaucoup la donne du point de vue séropositivité , mais néanmoins je me suis toujours battue , quand mon epoux est décédé suite a une transfussion fatale , j’ai jurée que je me batterai jusqu’au bout , mais voilà ces derniers temps je commence a en avoir un peu ras le bol , je trouve que l’on ne peux pas trop dire ce que l’on pense a tout ces toubib , moi je souffre enormement des effets secondaires suite aux traitements graisse sur le tronc et jambes extremement maigre , le regard des gens me bloque , je ne sort presque plus j’aimerai bien discuter avec toi si cela ne te derange pas .
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
C’est bien volontiers que je discuterai avec toi Monique ! As-tu une adresse mail pas trop perso à me communiquer ? ou bien une adresse msn ? ou tout autre moyen qui te viendrait à l’esprit. Dans quel coin vis-tu ? Où es-tu suivie ? En ce qui concerne le côté gros tronc sur petits jambes tendineuses et fluettes, rassure-toi, nous sommes nombreuses dans ce cas ! Perso, il me faut du 42 en haut (parfois un peu juste) et du 36 en bas ! Ce n’est pas ce qui s’appelle une silhouette équilibrée ! Mais chance, dans la mode actuelle, il y a des silhouettes parfaites pour nous ! Pour ma part ce sont des années de Zerit qui m’ont transformée ! Je n’ai même pas d’antiprotéase. J’ai arrêté le Zerit en 2000 et 7 ans plus tard, ma sihouette s’est un tout petit peu améliorée mais ce n’est vraiment pas formid’ alors si j’ajoute une petite couche de pré-ménopause par-dessus et je suis au top de la mauvaise image de moi-même. A l’HEGP, où je suis suivie, la gynéco attachée au service d’immuno m’a refusé un tt hormonal de substitution pour des raisons de cholesterol possible et quelques bricoles du genre. Et là, je trouve que l’on arrive à des situations tout à fait tordues. Oui, nous allons vivre ! Longtemps, pour la plupart d’entre nous ! Mais avec quelle qualité de vie ? Quelle estime de soi ? (je parle pour moi ! De longues années de ma vie de femme, de 30 à 50 ans, ont été parasitées par le vih et ses conséquences, formidable de parler de protection (capote) mais pour en arriver là, il faut que puisse naitre le désir. Difficile d’être "désirante" lorsque l’on ne se sent pas désirable ! P.E. de virus ;o)
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
Bonsoir, Je comprends que la projection dans l’avenir ait muté au fil des années, à partir de l’expérience dont tu rends compte. Je crois d’ailleurs que c’est ce que ne comprennent pas forcément les médecins qui ne voient quelquefois que les progrès de la thérapie et qui s’étonnent que cela n’ait pas de résonnance profonde sur le mode de vie et le moral des malades. Ils ne s’aperçoivent pas toujours qu’un certain mal "est" déjà fait à l’intérieur de nous-mêmes, que la mort a déjà travaillé, qu’il n’est plus tout à fait possible de ne pas continuer à se référer à ce vide qui nous a déjà happé, en quelque sorte. De plus, pour un certain nombre d’entre nous, cette maladie nous ayant rendu quelque peu invalide, elle s’est aussi évertuée à nous marginaliser socialement, à nous ramener vers des conditions d’existence toujours plus difficiles matériellement parlant (ce qui, aujourd’hui revient à dire, des conditions de plus en plus difficiles de reconnaissance au sein de la communauté humaine...être et avoir étant un peu confondus dans la logique capitaliste).
Ce "regard" des médecins est aussi celui des institutions référentes, de celles qui sont supposées assurer la cohésion et la solidarité étatique... L’aide sociale, la MDPH, l’ex-Cotorep, etc. qui bien sûr s’empressent de vouloir croire et faire croire que les personnes atteintes sont devenues capables à cinquante ans de se reconvertir... et que tout est fait pour que cela se passe ainsi. Belle foutaise. Hypocrisie qui offre à toutes les bonnes consciences l’occasion de se sentir un peu plus soulagées(même d’une nécessaire contribution collective !).
Il en va souvent de même au niveau de l’entourage immédiat, qui, s’il connaît la pathologie en question, n’en demeure pas moins ignorant de ses réelles répercussions...et cherche à le rester : pourquoi donc se poser des questions qui n’ont pas de réponses ? Une manière, pour certains proches (je ne dis pas tous), de se rassurer, bien sûr.
Je te trouve donc assez honnête de dire : "j’essaye vraiment de profiter du présent". J’essaye aussi et ce n’est déjà pas si simple.
Mais je me demande quand même si l’on peut vraiment vivre le présent sans en même temps se projeter dans l’avenir. Peut-être parce que je suis arrivé à quelques résultats, ce qui me porte profondément, c’est l’espoir. L’espoir que cette maladie cesse, oui ! Mais aussi l’espoir, même avec cette maladie, de construire un espace où l’amour ait le droit de réjouir l’alter et moi-même.
De tout coeur, je te souhaite bon courage.
Bien amicalement.
Jean-Pierre
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
il faut en parler le plus possible autour de nous l ignorance est mère de toutes les peurs !!! le plus difficile aujourd hui c est de travailler de s insérer dans le monde du travail , je pense malheureusement que cela sera de pire en pire vu la situation économique et le gouvernement en place !!! je leur dirais la vie continue tout est un combat ce qui ne tue pas te ren plus fort !!!! oui j ai confiance dans la médecine avec de gros doute sur leur véritable independance par rapport au grand labo !!! j espére qu il y aura un vaccin curratifqui permette de ne plus prendre de médicament et qu enfin ily aura une vrai prise de conscience des labos pour l afrique l inde et tant d autre
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
Bonjour, moi je m’appelle andré et je suis séropositif depuis debut 2003 et j’ai 55 ans, je ne vois pas l’avenir mieux qu’aujourd’hui car depuis 2003 j’ai changé de traitement 3 fois et à chaque fois des problémes liés par ces traitement alors à quand le vaccin pour tous le monde (personne positive ou non) surtout quand on voit le prix des traitements. Mais il faut surtout garder le moral méme si c’est pas facile, moi je suis à l’invalidité pour d’autre probléme de santé et je garde un grand espoir pour qu’il existe un vaccin pour tous le monde surtout pour les jeunes Alors prudence et surtout sortez couvert.
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
Quel avenir ? Il m’est impossible de répondre à cette question pour le moment ! 3 mois après l’annonce de ma séropositivité, je n’ai pas encore assez de recul pour pouvoir envisager l’avenir. Je commence à peine à reprendre goût à la vie. Par contre, pour survivre, je dois absolument faire confiance en les progrès de la médecine et espèrer véritablement que bientôt, quelque chose sera trouvé pour me sortir de là !
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
J’aimerais beaucoup ne pas avoir à me cacher mais malheureusement, tout le monde n’est pas capable d’entendre. Pourtant, en parler m’aiderait beaucoup a accepter. A part ma mère, je n’ai pas eu le courage d’en parler à ma famille. J’ai peur d’être juger. Je pense qu’en parler dépend beaucoup de la façon dont on a été contaminé. Il y a le HIV propre (transfusion ...) et le HIV honteux (relations sexuelles, drogue ...) Le plus dur dans le fait de vivre avec le HIV est de savoir que pour le moment, rien ne laisse espérer que nous serons guéris un jour. Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de vivre avec le HIV et j’ai peur que la maladie modifie mon apparence. J’espère profondément que la médecine trouvera un remède à cette saloperie, mais ... en 20 ans, rien n’a pu empêcher les nouvelles contaminations. Seule l’espérance de vie est prolongée mais le traitement n’empêche pas que la vie d’un séropositif est à tout jamais différente. Je n’arrive pas encore à imaginer ma vie dans 10 ans. Je préfère ne pas y penser tellement ça me fait peur.
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
salut Lola..je m’appelle alain,42 ans,séro depuis1983,et,tjrs là pour te répondre...personne ne trouvera rien pour guerir cette maladie...Elle raporte trop d’argent et ils ne cherchent qu’une chose,à ns faire vivre le plus longtemps possible,mais avec !!!3000euros/mois pour une tritérapie...tu miltiplie ça par le nombre de séros soignés,ds les pays dévelpooés come le nôtre,et tu comprends ! vas sur google où exalead,tappes :"argent colloidal"ou royal raymond rife...Tu comprendras que nous pouvons agir,et peut-être,qui sait,en sortir !!!??!! j’y crois.j’ai entammé ce traitement déconséillé par tous les toubibs du circuit des hopitaux...Mais je suis encouragé par des chercheurs,des savants d’une 60aine d’années chacuns !!!!loins d’êtrent des charlatants,ces hommes ont quitté la medecine traditionelle pour des travaux qui peuvent parfois paraitre sortis du fond des âges,mais ô combien,collés à la réalité d’aujourd’hui.Ils m’ont certifié que mes pensées n’étaient pas sans fondement et m’ont convaincu,sans insistance aucune,de l’importance de leurs travaux et recherches....regardes aussi sur google à "bob beck" ces scientifiques ne me demandent aucunne rétribution ;ils veulent juste m’aider à éliminer ce virus de mon organisme...je sais que ça parait fou et inconcevable et j’en suis concient...mais qu’à-t-on à perdre ???sinon ce qui est déjà perdu ????depuis une semaine,j’ai entammé ce traitement et déjà,en ressent les effets positifs....incroyable !!!vas donc faire un tour sur ces sites,et,fais ton choix !!!nous avons encore...le choix....où de laisser faire,où d’agir pour nous même.... ce que tu vas lire est si déroutant,que tu ne manqueras pas d’en parler et mon but est là !!!!d’abord alerter le plus grand nombre de séros possible,ensuite de guérir !!!ce mot chassé de notre vocabulaire depuis tant d’années peut nous être réstitué !!!Ne doutes pas de moi,même si je ne peux pas dire que j’ai vaincu le sida,depuis 25 ans,mes recherches m’ont conduit à ce dernier espoir qui me parrait bien plus solide que ttes leurs médications sans fin...sois sûre d’une chose,mes pensées et espoirs t’accompagnent...la medecine m’a pratiquement tué !le sida,lui,ne m’a jamais atteint,et pourtant,il est en moi !!!!mais je crois bien,là,avoir trouvé le moyen de le jetter en dehors de mon inimité.....je tiendrai les internautes séros interessés,au courrant de l’évolution de ce protocole entammé,qui,je l’éspère,me rendra l’identité que j’ai perdu,il y a tant d’années....à bientôt Al
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
amis séro,lisez bien ceci...je suis contaminé depuis 1983,par l’un des premiers vih à avoir mutté del’animal,en locurence,le chimpanzé du cameroun...En 1992,des chercheurs ont retrouvé,au cameroun,des singes porteurs saints du VIH.1....certains étaient contaminés depuis 15 voire 20 ans !!!J’ai pensé,à ce moment là :"Houra !!nous sommes sauvés" !!!!en effet,ces singes portaient le virus souche !!!Puis,rien n’arriva,on n’en entendit plus parler !!??!cela me rendit dingue et me mis à chercher les travaux réalisés au cameroun par ces chercheurs.....Rien !!!nul part !!!aucun toubib au courrant des suites des recherches effectuées au cameroun !!!Pasteur,lui même,déjà,ds les années 1880s,prouva au monde entier qu’à partir de n’importe quel virus souche,pouvait naître un vaccin sùr à 95% et de fait,pouvant guerrir 90% des gens contaminés par le virus en question...mes recherches s’intensifièrent jusqu’à la découverte de"l’horreur" !!le sida permet à l’afrique de ne pas avoir à nourir 95% de sa population qui décède du vih !!!pas de génocide,pas d’épuration,et surtout,aucun responsable pour tous ces morts !!!sans compter les lobings pharmaceutiques des pays développés et la médecine traditionnel qui se gave !!!aujourd’hui,j’entends parler d’une possibilité d’altération des gênes du virus et de travaux éxécuté dans le but de modifier l’adn du vih et le rendre moins agressif !!LOL !ns attendrons les résultats une 20aine d’année...re lol..comme si nous avions le temps !!!?
ayant refusé tout traitement pendant 18 ans,mon état de santé resta satisfaisant !!aucune altération,aucune infection...rien !!la forme,quoi !!en 96,j’était tailleur de pierre !!! en 1997,des toubibs arrivèrent à me faire flipper sur la multiplication de mon virus jusqu’à 4 millions de copies au millilitre.Ils m’ont prescrit,(pour me sauver) ??différentes trithérapies qui me rendaient,toutes,très malade ;alors que je ne l’avais jamais été !!!!!?depuis,j’ai perdu 14 kilos,et mon état de santé ne fait que déclinner...bien que ma charge virale reste nulle,je vais de mal en pis !!! ayant tenté de nombreux protocoles,médications,drogues diverses et variées ;je ne me suis jamais arrété de chercher un remède...mes recherches s’étallairent ds de nombreux domaines:sofrologie,yoga,méditation,j’ai continué assiduement mon travail de fond !!!!! participant à toutes sortes de réunions,de séjours,de colloques....de plus,depuis 8 mois,ils m’ont foutu à l’interféron,qui,cette fois,achevait le travail,me faisant perdre des kilos,encore,mon apétit de la vie..je vis avec 20 T4 et 30 T3,8000 plaquettes,là,je suis presque mort !!mais pas du sida !!!d’épuisement !!! Il y a deux semaines,j’ai rencontré deux savants:des médecins retirés du système qui m’apriren des choses révoltantes au point d’être incroyable et innimaginables !!! mes amis,allez sur google,où exalead,tappez :"royal raymond rife"où"argent colloidal"je ne peux prendre la responsabilitémonumentale de cette découverte qui datte des années 1920s.. ce que vous déciderez de faire par la suite vous regarde mais pour moi,n’ayant rien à perdre et des années à gagner,le choix est déjà fait !!!réversible et sans conséquence aucune !!!!à vous de jouer....bonne chance à tous...restons solidaires...ns avons tout à gagner..et plus rien à perdre.........j’ai commencé ce traitement d’A.C,depuis une semaine et me sens déjà beaucoup mieux...à vos souris....allez chercher l’info dont je vous parle et après vs être tappé le cul par terre d’étonnement,décidez de votre avenir,pour ceux qui ont la chance de l’avoir,encir devant eux...bons baisers à tous,avec tout mon soutien,toute ma rage,mon courage,je suis avec vous,parmi vous,et, à ce jeu de fous,je joue !!!!!! good luck Aladain65
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
A titre perso, j’évite d’y penser tant cela m’angoisse. Ca m’est propre car l’avenir m’a toujours angoissé... A titre général, les traitements de plus en plus performants nous permettront de vivre plus longtemps et mieux. Plus de discretion donc moins d’exclusion mais le secret me semble encore judicieux pendant longtemps. Bien sur, je suis du bon coté de la barriere, citoyen d’un pays riche avec une sécurité sociale.
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
J’ai lu tous vos témoignages et je dois dire que vous etes fotrmidables tous, moi je suis une jeune femme de 35 ans, qui pendant plus de 7 ans se disait qu’elle était sérop à cause de ganglions qui apparaissaient dans le cou l’aine ..., sans repartir ; et j’étais victime de fréquentes diarhées. Donc pour moi je vivais avec le VIH, ms j’osais pas pas faire mon test. Donc j’ai vécu toutes ces années avec le sentiment que j’étais malade je ne voulais pas de confirmation , mais mon seul souci, c’était de protéger mes partenaires, ma devise c’était jamais sans préso, et puis un jour pour les besoins d’un enfant je me suis décidée a le faire tout en étant prête à aller jusqu’au bout meme si j’étais séropo. Eh bien surprise, le résultat est négatif ! Ce petit résumé pour dire que je sais bien ce que vous vivez, j’ai maintes fois voulu mettre fin à mes jours, étant persuadée que je ne pourrais pas supporter le regard des autres. Mais c’est faux, on n’est pas forcément rejetée par les autres ni condamnée comme le témoigne une dame. Je réside dans le nord à présent et je souhaite être l’amie de personnes vivants avec le VIH et qui se sentent seules, qui ont besoin d’une personne qui les comprenne, avec qui parler, mais surtout pour faire des activités et s’ouvrir à la vie. C’est la première fois que j’ose me lancer sur un forum, mais je désire sincèrement apporter de la joie à d’autres personnes quelles qu elles soit, ca me fera de la compagnie à moi aussi. J’en ai besoin.
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
femme, séropositive depuis 17 ans. je suis en basse normandie à caen. L’avenir pour moi reste totalement incertain. Plutôt angoissant...... Je suis en invalidité depuis 5ans, et dispose d’une toute petite pension (630e) par mois. Et les réformes mises en place par le nouveau gouvernement ne sont pas réjouissantes tant financièrement que santé. J’aimerais me remettre à travailler mais l’age que j’atteinds (50ans) ne va pas faciliter ce projet. Voilà, conclusion je ne suis pas du tout optimiste pour l’avenir en ce qui me concerne. De même pour toutes les personnes qui se trouvent dans une situation similaire. Bon courage à toutes et à tous, de toute façon nous n’avons pas le choix. Donc puisons dans nos réserves........youyou
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
On doit en parler, mes fils sont adultes et ont vécu en sachant dès l’âge de 8 ans que mon compagnon était séropositif... Cela ne fut pas toujours facile et des thérapies ont été parfois très aidantes. Nous avons 49 ans et ce virus n’a pas entaché notre vie, excepté que pour un séropo, faire à manger est quasi impossible car il n’a jamais faim et que rapidement, les traitements (depuis 20 ans) ne permettent plus de travailler dans des conditions normales, je dois donc faire le lien avec le social assez souvent. Au niveau de ses parents, ils ont enterré leur fils dès l’annonce du HIV (1982) et, entant que compagne et mère, je ne puis pas accepter leur attitude : les enfants que nous avons élevés ensemble n’existent pas et ils profitent de ma capacité à subvenir aux besoins de leur fils sans cesser de me critiquer ( ils sont très riches mais réduisent leur fils à un minimum vital de l’AAH + 500 euros par mois), moi, je ne suis qu’institutrice... Du côté de ma famille, mon père étant médecin hospitalier, c’est grâce à lui que mon compagnon a pu accéder à des traitements alors qu’il développait un sida arc en 1987. Dans mon milieu professionnel, les collègues ont souvent été au courant de la maladie de mon compagnon et j’ai pu me rendre compte de l’ignorance de la réalité du HIV chez les enseignants, je n’ai presque jamais ressenti de rejet de leur part, par contre, mon compagngon ne parviens pas à avoir des relations sociales ou amicales avec des personnes qui sont dans la vie active. Pour moi, j’ai du renoncer à avoir un autre enfant mais nous nous connaissons depuis l’âge de 14 ans et cela fut plus aisé. J’ai vu la souffrance engendrée par les traitements tant chez lui que chez de petits élèves ou à l’hôpital. Il n’y a guère d’avenir pour les séropositifs à moins qu’ils n’aient une discipline personnelle forte leur permettant de faire face à la lourdeur des traitements et soient entourés affectivement. on espère toujours un traitement miracle pour ne pas devenir diabétique ou autre chose mais c’est dur.
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
Ces questions doivent être à double tranchants...Oui j aimerai bien que les autres aient moins peur de nous, mais comment faire des campagnes pour que les gens se protegent sans leur faire peur ?? Mais c’est vrai que dans les campagnes, je trouve effectivement que ceux qui en parlent sont souvent à coté de la plaque parce que pas concernés et très dans le jugement...mais comment communiquer pour que les gens se protègent ??? Peut être leur dire qu Humainement c’est difficile a vivre...que nous sommes les mêmes me parait essentiel.....je ne sais pas...... quant à ma confiance en la medecine oui !! mais pas en les enjeux economiques que nos traitements génèrent.....
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
Le plus difficile, aujourd’hui, quand on vit avec le VIH, demeure la stigmatisation insidieuse et persistante qui régit cette maladie à l’intérieur des rapports sociaux et tout particulièrement dans l’environnement le plus immédiat -intime, familial (le réflexe de "protection" psychologique demeure et avec lui des tendances à l’exclusion et à la marginalisation progressive) .Le séropositif lui-même, de par l’adversité qu’il rencontre, participe en "contrariété", à nourrir le processus.
Le silence du séropositif(ve) est bien souvent la citadelle derrière laquelle il se cache pour se protéger et survivre. Malgré tout, il devient possible, si l’on n’en parle pas dans son entourage professionnel, de vivre un rapport social plus aisé qu’il y a quelques années. Personnellement, j’aurais peine à devoir rester enfermé chez moi. Les progrès médicaux ont permis une certaine stabilisation de santé qui n’éveille pas forcément la suspicion dans les milieux professionnels. Un progrès !
Est-ce que cela sera mieux demain ? Cela dépend essentiellement de ce qui sera fait des campagnes contre le sida. Si elles prennent en compte la réalité, en donnant la parole à ceux et à celles qui sont atteints, il y aura un progrès dans la reonnaissance mutuelle. Si elles continuent à se contenter de prévenir contre le risque de maladie en évitant au maximum de "rendre compte" de ce que vivent ceux et celles qui sont passés par la contamination, le regard ne changera pas. Il s’agit d’un problème à résonnance morale et sur ces sujets les progrès ont toujours été lents...
A un jeune homme ou à une jeune femme qui vient d’apprendre sa séropositivité, je lui dirai de dépasser à son ryhtme, le traumatisme, de le dépasser pour comprendre que la vie garde ses chances et que les épanouissements sont toujours possibles. L’épreuve, même lourde, a toujours été à compter dans l’expérience humaine.
Malgré tout, la médecine a fait des progrès depuis la trentaine d’année que ce virus est connu. On a donc des raisons de croire possible d’autres progrès. Cela ne veut pas forcément dire que ce sera le même progrès pour tous les individus atteints. Le progrès peut être important pour la communauté humaine sans qu’il le soit vraiment pour les "déjà contaminés". Exemple : le vaccin. S’il est trouvé, il se peut que nous n’intéressions même plus la médecine, donc plus personne.
A quoi ressemblera ma vie dans dix ans ? C’est un peu une question qui ressemble à celle qu’Aides pose à quelques personnalités seronégatives qui, se prêtant au jeu, répondent : "si j’étais séropositif..." Que savent-ils de ce qu’ils deviendraient si cela leur arrivait ? On sait bien que chacun réagit très différemment psychologiquement à un tel évènement. Le statut social ne règle pas tous les problèmes. Et puis, si le choc lié à la connaissance de cette maladie "à l’intérieur de soi" est brutal, les ondes qui lui succèdent travaillent plus lentemnt mais en général bien profondément ;
Alors à quoi ressemblera ma vie dans dix ans ? Je n’en sais pas grand chose. Il semble qu’il faudra continuer à se bagarrer dur pour être reconnu avec notre maladie, dans un contexte social de plus en plus soucieux de compétitivité d’abord.
Il semble que j’ai acquis quelques armes et une meilleure défense physique, pour mener cette lutte et pour faire triompher ce que je crois nécessaire pour que la dignité de chacun soit reconnue (séronégatif ou séropositif, d’ailleurs), la dignité de tous ceux et de toutes celles qui se battent pour plus de justice.
Sur le plan purement individuel, j’espère, avec mes 53 ans et la maladie, ne pas prendre ma retraite dans trop longtemps...
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Question n° 2 : Quel avenir pour vous et pour les personnes séropositives en général ?
je suis sans enfants, 43 ans,vivant dans la banlieue parisienne, mariée puis divorcée et en relation avec un homme de mon profil.je ne pense pas véritablement à l’avenir et tous mes proches et amis sont au courant de ma séropositivité "cueuillez dès aujourd’hui les roses de la vie" j’apprécie les moments présents en pensant à d’autres bien plus malheureux que moi concernant le vih ou une autre maladie j’ai contracté le vih à 17 ans suite à une transfusion sanguine et je ne vois toujours pas la vie en noir on dit souvent que le moral joue sur la santé et j’y crois je ne peux pas parler des autres personnes car chaque cas est particulier, je ne peux que leur souhaiter un avenir heureux